Indice d'accès aux semences 2019 - Afrique de l’Ouest et Afrique centrale

Amélioration variétale

Conclusions majeures

Les investissements dans les programmes d’amélioration variétale des entreprises sont limités

Onze entreprises de l’Indice disposent de centres d’amélioration de semences dans la région, généralement de taille modeste. Syngenta possède des centres de recherche au Mali, au Nigéria et au Sénégal. Au Bénin, un obtenteur d’East-West Seed s’efforce de développer des légumes locaux. Premier Seed exploite au Nigéria un centre d’amélioration de semences où elle met au point des variétés de maïs et de sorgho. La SOPROSA dispose d’un centre de sélection au Mali. Elle y développe une variété de niébé et entend y mettre au point des variétés de maïs et de sorgho hybrides à l’avenir. Seed Co exploite un centre de sélection au Ghana. Maslaha Seeds et Value Seeds ont entamé des programmes de sélection à l’échelle de l’entreprise au Nigéria.

Exploitant des centres d’amélioration de cultures potagères et locales au Sénégal, au Cameroun et au Burkina Faso, Technisem est la seule entreprise signalant avoir mis en place des programmes de recherche dans plusieurs pays traités par l’Indice. Elle appartient au groupe Novalliance qui inclut également Tropicasem, Semagri et Nankosem. Chacune des entreprises membres de Novalliance exploite un centre d’amélioration dans le pays où se trouve son siège, à savoir le Sénégal, le Cameroun et le Burkina Faso, respectivement. Bien qu’ils ne soient pas signalés comme tels, il est probable que les programmes d’amélioration variétale de Technisem dans ces pays soient communs à d’autres entreprises de Novalliance.

Dans 15 des 22 pays étudiés (70 %), aucune activité de sélection des entreprises évaluées n’a été répertoriée.