Secteur semencier au Burkina Faso
En Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est un pays relativement en pointe. Il est doté de politiques et de réglementations semencières ainsi que d’un comité des semences fonctionnel, d’un organisme de certification, d’un catalogue national actualisé et d’une association active du secteur privé. L’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) du Burkina Faso, un organisme public, est notamment chargé d’encourager l’adoption globale de semences de qualité dans le pays. En 2016, l’INERA a conçu un accord-cadre sur les futurs partenariats public-privé pour la production de semences de premières générations.
Au Burkina Faso, le secteur privé est confronté à plusieurs difficultés sur le plan technique, financier et sur celui des infrastructures. Dans ce contexte, trois structures ont été créées pour favoriser la production, la commercialisation et la distribution de semences dans le pays : l’Association des Grossistes et Détaillants d’Intrants Agricoles, l’Association Nationale des Entreprises Semencières du Burkina Faso, et l’Union Nationale des Producteurs Semenciers du Burkina
Observations
Dix-sept entreprises de l’Indice sont présentes au Burkina Faso et deux d’entre elles (Nafaso et Nankosem) ont leur siège dans le pays. Nankosem et Technisem, partenaires au sein du groupe Novalliance, réalisent des activités de sélection, de test et de production par l’intermédiaire de petits exploitants et proposent des services de vulgarisation.
Cinq entreprises de l’Indice produisent des semences au Burkina Faso. Pour deux d’entre elles, Nankosem et Technisem, les petits exploitants produisent environ 95 % des semences. Plusieurs entreprises et coopératives nationales (non évaluées dans l’Indice) produisent des semences dans le pays.
