Secteur semencier en Guinée
L’absence de système fonctionnel de crédit rural est l’un des facteurs clés entravant la modernisation des équipements et l’utilisation d’intrants. Afin de remédier aux difficultés rencontrées par les petits exploitants pour accéder à des semences de qualité, un comité national des semences a été créé. La Division des semences, plants et fertilisants du ministère de l’Agriculture s’occupe quant à elle de la certification des semences. Le gouvernement est conscient du rôle important que le secteur privé peut jouer dans l’approvisionnement des agriculteurs en semences à un coût raisonnable, c’est pourquoi il encourage les acteurs privés à investir dans le secteur semencier. Avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Comité permanent inter-État de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), la Guinée prépare un catalogue national des variétés et une politique globale relative aux semences.
Depuis sa création, le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), financé par la Banque mondiale, facilite la vente de semences aux exploitants dans de nombreux pays de la région, dont la Guinée. Coordonné au niveau régional par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD), le PPAAO met à disposition et diffuse de nouvelles technologies dans les pays participants. Il s’agit d’un acteur important du secteur semencier guinéen.
Observations
Seules cinq entreprises de l’Indice vendent des semences en Guinée, et aucune d’entre elles ne propose d’autres activités telles que la sélection, la production ou les services de vulgarisation. Cependant, plusieurs entreprises et coopératives nationales (non évaluées dans l’Indice) produisent et vendent des semences.
